Quand le syndicat fait de la politique

 

Peut-on vraiment défendre nos conditions de travail sans nous mêler de politique ?

Certains politiciens aimeraient nous faire croire que le rôle des syndicats doit se limiter à gérer des plaintes et négocier des horaires. Ils veulent nous interdire d’intervenir sur des enjeux de société, comme si nous n’étions que des rouages dans la machine.

Mais nous ne sommes pas que des employés.
Nous sommes aussi des femmes, des mères, des citoyens, des personnes issues de l’immigration, des communautés marginalisées, des gens qui vivent dans cette société et qui veulent la changer.

Nos membres subissent les décisions politiques :

• Quand le salaire minimum stagne, nos familles s’appauvrissent.
• Quand les services publics sont coupés, nos milieux de travail s’effondrent.
• Quand l’État interdit le port du hidjab ou muselle les voix qui dénoncent les injustices internationales, ce sont nos collègues qui sont visées.

Pendant ce temps, le patronat, lui, peut :
✔️ financer des partis politiques,
✔️ payer des campagnes publicitaires,
✔️ influencer les lois à huis clos.

Et nous ?
On voudrait nous interdire de prendre parole ?
Non. Ce serait une attaque directe contre nos droits fondamentaux.

Un syndicat, ce n’est pas qu’un bureau.
C’est un outil de lutte, enraciné dans les réalités de ses membres.
Un syndicat, c’est la voix de la classe travailleuse dans l’espace public.
Et cette voix doit continuer de résonner haut et fort, sur tous les enjeux qui nous touchent.

✊ Refuser de se taire, c’est refuser de disparaître.

➡️ Appuie ton syndicat. Défends ton droit à la parole.
➡️ Dis non à la criminalisation de notre action collective.
➡️ Dis oui à un syndicalisme vivant, enraciné et solidaire.